L’édit de Nantes est un édit de tolérance religieuse promulgué le 13 avril 1598 par le roi de France Henri IV, pour mettre fin aux guerres de Religion qui ravagent le royaume de France depuis 1562.
Cet édit accorde aux protestants des droits religieux, civils et politiques dans certaines parties du royaume et leur concède un certain nombre de lieux de refuge, dont une soixantaine de places de sûreté, et leur garantit le versement par le trésor royal d’un subside annuel.
L’édit de Nantes est révoqué par Louis XIV en octobre 1685 (C’est l’édit de Fontainebleau).
Tout au long de son existence, son application a été remise en cause : sous Louis XIII, suite à la crise de 1627-1629 marquée par le siège de La Rochelle et conclue par la paix d’Alès – et sous Louis XIV, en raison de la politique de conversion des protestants menée à partir de 1661.
La politique intérieure de Louis XIV est dictée par la situation en Europe. Le roi a besoin d’apparaître comme le champion du catholicisme à l’heure où l’empereur Léopold Ier vient de défaire les Turcs assiégeant Vienne (1683), ce qui lui a procuré un immense prestige en Europe.
Depuis la guerre de Hollande, Louis se heurte à la coalition des puissances protestantes (Angleterre, Provinces-Unies), traditionnels soutiens des huguenots français.
Un 13 avril 1598 : promulgation de l’édit de Nantes par le roi de France Henri IV.
Par Frédéric Martineau
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