Initialement prévue pour l’année 1955, l’Exposition est inaugurée le 17 avril 1958 et se déroule jusqu’au 19 octobre de la même année.
Cette exposition est l’occasion d’une refonte de l’urbanisme de la Capital belge. Il en reste encore de nos jours le symbole : l’Atomium qui se situe dans le parc de Heysel.
L’exposition bénéficie d’un calme relatif dans les relations internationales (post-décolonisation et guerre froide), la fin des restrictions en Europe et le début de la société de consommation.
Parmi les 43 pays participants, les pavillons les plus importants et les plus fréquentés sont ceux de l’Union soviétique et des États-Unis. Le premier fait la part belle au premier satellite artificiel Spoutnik lancé le 4 octobre 1957. Le second présente un film à 360° (procédé à 9 écrans présenté comme circorama.
Dans la section du Congo belge, se trouve une reconstitution de village congolais, voulant représenter l’artisanat traditionnel. Les figurants, congolais, finissent par quitter le village à cause de l’attitude des visiteurs, dont certains leur jettent des bananes, et à la polémique que ce zoo humain suscite.
L’occasion de comprendre le cheminement de l’urbanisation des villes, souvent en rapport avec les expositions universelles, en lisant cet Atlas des villes mondiales.
