Résumé
Le 21 mai 2015, l’Etat islamique s’empare de Palmyre, incomparable cité gréco-romaine aux portes du désert syrien et une des plus grandes villes marchandes de l’Antiquité, pour en détruire les temples et l’arc de triomphe. Ce n’est pas le seul désastre. Dès décembre 2014, un rapport de l’ONU signalait que près de 300 sites historiques avaient souffert de la guerre en Syrie et que 24 d’entre eux avaient été anéantis par les groupes islamistes ou l’armée du régime.
Avant, il y eut, en Irak, les sites de Ninive, Nimroud-Hatra… et, en Afghanistan, les célèbres « grands bouddhas » de Bâmiyân, pulvérisés par les talibans. Il ne faut pas oublier le Yémen, accablé par les bombardements saoudiens qui font disparaître tout son passé, ni la Libye, le Pakistan, le Mali… Que restera-t-il du Patrimoine mondial de l’humanité si cette guerre livrée à la mémoire et les pillages continuent ?
Jean-Pierre Perrin, spécialiste du Moyen-Orient et longtemps grand reporter pour Libération, retrace l’histoire mouvementée de ces lieux. A travers une analyse géopolitique et philosophique, l’auteur nous rappelle que ces sites sont les témoins fragiles et parfois uniques des civilisations qui nous ont précédés. Immortaliser ce qui peut être détruit, c’est aussi la volonté de la start-up Iconem qui a pu reproduire, grâce à une imprimante 3D, le temple de Bêl de Palmyre.
Détails produit : relié, illustré.