Comment la France a perdu l’Afrique – Occasion

12,00


Le sport, tel que nous le concevons aujourd’hui, avec ses règles, ses techniques, ses pratiques et ses pratiquants, ses représentations et ses institutions, ses records et ses valeurs, trouve sa genèse dans l’Angleterre en pleine révolution industrielle du XVIIIe siècle. …

Résumé

La crise en Côte d’Ivoire est à la présence française en Afrique ce que la prise de la Bastille fut à l’Ancien Régime : le symbole de la fin. Insensiblement d’abord, puis à un rythme qui est allé s’accélérant pour culminer en cette funeste nuit de novembre 2004, quand l’armée française ouvrit le feu sur une foule de  » patriotes  » à Abidjan, la France a perdu  » son  » Afrique, celle où, de Dakar à Libreville en passant par Djibouti, N’Djamena, Brazzaville et Antananarivo, elle aimait à penser qu’elle était aimée.
À présent la France rapatrie ses ressortissants sous les huées, sinon sous les balles. Ailleurs, elle est déjà partie en catimini, à la fin de la guerre froide, quand l’Afrique a été abandonnée à son sort : effondrement de l’État, guerres, sida… L’aide a été amputée, les coopérants ont été retirés. Seule l’armée française est restée enfermée dans ses bases, garde prétorienne de régimes indéfendables.
Après avoir été pendant plus de quarante ans le  » gendarme de l’Afrique « , la France s’est recyclée en  » gardien de la paix « . De plus en plus souvent, les États-Unis et la Chine dament le pion à une  » vieille  » France gênée aux entournures par le génocide au Rwanda, le scandale Elf, les turpitudes de la  » Françafrique « … Il est loin le temps où la  » mission civilisatrice  » sur le continent noir était une affaire entendue, l’un des rares sujets d’accord entre droite et gauche.
À l’heure du divorce, l’ancienne puissance coloniale se trouve dans une situation intenable : qu’elle intervienne, comme en Côte d’Ivoire, et on dénonce son  » ingérence « . Qu’elle s’abstienne, et on lui reproche son  » indifférence « . Dans ce livre sans concessions, remarquablement documenté et étayé d’innombrables exemples et témoignages, Stephen Smith et Antoine Glaser pointent les erreurs, les lâchetés et les ambiguïtés qui ont émaillé la politique africaine de la France, et lui ont fait perdre ce  » pré carré  » qu’elle rêvait de façonner à son image.

Stephen Smith parcourt l’Afrique depuis vingt-cinq ans, pour Libération puis pour Le Monde. Il est l’auteur, chez Calmann-Lévy, de nombreux ouvrages, dont Oufkir, un destin marocain (1999), Bokassa Ier, un empereur français (2000) et Négrologie, pourquoi l’Afrique meurt (2003), qui a reçu le prix Essais France Télévisions 2004.

Antoine Glaser est le directeur de la Lettre du Continent, une lettre spécialisée consacrée à l’Afrique. Ils sont coauteurs, chez Calmann-Lévy, de Ces messieurs Afrique, tome I (1992) et tome II (1997).

Sommaire

1945-1989 L’ORDRE FIGE DE LA GUERRE FROIDE
La France libérée, l’Afrique reprise en main
L’indépendance dans l’interdépendance
Les réseaux Foccart
Le gendarme de l’Afrique
L’Etat franco-africain
1989-2001 TEMPS D’ESPOIRS, TEMPS DE MALHEURS
La France s’en va à la cloche de bois
Hommes forts, Etats faibles
Le piège de la logique génocidaire
L’Atlantide du crime
Jeune Afrique, vieille France
L’APRES-11 SEPTEMBRE 2001 LA FRANCE OUT OF AFRICA
L’insertion (anti)terroriste
L’autre golfe pétrolier
Terre d’Afrique, « bien commun de l’humanité »
Génération sida
Dieu, born again

Détails produit : broché, poche, 9782702135969, en stock, occasion comme neuf.

En savoir plus sur la perte d’influence de la France en Afrique et son remplacement « La Chinafrique – Pékin à la conquête du continent noir – occasion »

Caractéristiques

Poids 0.410 kg
Dimensions 15 × 23 cm
Date de parution

18/05/2005

Langue

français

Nombre de pages

278 pages

EAN13 ou ISBN

9782702135969

Éditeur

Calmann Lévy