Résumé
Nouant des liens nombreux et étroits avec le ministère des Affaires étrangères, ils poussèrent la coopération interministérielle diplomatico-militaire à un degré jusqu’alors jamais atteint. A partir de 1935, conscients du défi radical que constituait l’Allemagne nazie pour l’ordre européen, ils intervinrent à de nombreuses reprises pour orienter la décision de politique étrangère dans un sens favorable à la sécurité française.
L’absence d’une véritable doctrine des relations internationales au sein du haut commandement, les désaccords stratégiques entre l’Armée, la Marine et l’Armée de l’Air et la prégnance des représentations culturelles et issues de l’expérience de 1914-1918 nuisirent cependant à la justesse de leurs évaluations et à l’efficacité de leurs interventions auprès des diplomates et des décideurs politiques.
Sommaire :
Préface d’Olivier Forcade
Des bureaux aux ministres
- Les états-majors généraux dans le processus décisionnel en politique étrangère
- Les états-majors généraux : structures, personnalités et fonctionnement
- Les officiers des états-majors généraux et la décision en politique étrangère
Renseignement, représentations et stratégie
- L’Europe vue par les officiers des états-majors généraux
- L’Allemagne hitlérienne : l’adversaire désigné
- À l’Ouest, rien de nouveau ?
- Vers l’Orient compliqué…
De la guerre d’Éthiopie à la crise de Dantzig. Les états-majors généraux face aux crises diplomatiques
- Des sources du Nil bleu aux rives du Rhin : la dislocation de la « Sainte Alliance » contre l’Allemagne
- Contre une politique étrangère de Front populaire
- Subir : de Vienne à Munich
- Résister : de Prague à Dantzig
Postface de Georges-Henri Soutou
Collection Histoire.
Détails produit : broché.