Résumé
Du milieu du XIXe siècle aux années 1930, les tramways sillonnèrent les rues de Paris et de sa banlieue.
Tractés d’abord par des chevaux, puis par des motrices à vapeur, les tramways parisiens prirent toute leur place quand l’ensemble du réseau put être électrifié, à la veille de la Première Guerre mondiale. Entre temps, on avait essayé toutes les formes d’énergies imaginables : l’air comprimé, le gaz et même la soude ou l’ammoniaque !
Le tramway connut son heure de gloire : à son apogée des années 1930, il transportait 730 millions de voyageurs par an. La redoutable concurrence du métro et des autobus fut néanmoins fatale ; le dernier tram disparut des rues de Paris en mars 1937.
Ce n’est qu’un peu plus d’un demi-siècle plus tard qu’on se souviendra des vertus du tramway : bien moins cher qu’un métro, il offre une capacité plus importante qu’un autobus et est un facteur de structuration urbaine.
Bobigny-Saint-Denis, Val-de-Seine, bientôt Orbitale et le boulevard des Maréchaux, Boulogne… marquent le grand come back du tram.
Historien des chemins de fer, Clive Lamming est l’auteur de nombreux ouvrages, parmi lesquels le Larousse des trains et chemins de fer (Atlas) et Métro insolite (Parigramme). Il a été le conseiller scientifique de Martin Scorsese pour les décors ferroviaires du film « L’Invention de Hugo Cabret », dont l’action se déroule dans une grande gare parisienne au début du XXe siècle.
Détails produit : livre broché, photographies et documents.