23 juin 1961 : entrée en vigueur du traité sur l’Antarctique.

Le Traité sur l’Antarctique, signé le 1er décembre 1959 à Washington, aux États-Unis est entré en vigueur depuis le 23 juin 1961. Il réglemente les relations entre les États signataires. Le traité s’applique aux territoires, y compris la banquise, situés au sud du 60eme parallèle sud.

Les signataires initiaux du traité sont l’Afrique du Sud, l’Argentine, l’Australie, la Belgique, le Chili, les États-Unis, la France, le Japon, la Norvège, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni et l’URSS (devenue Russie par la suite). Ces pays sont soit limitrophes de la zone, soit possèdent des stations scientifiques sur ce continent glacé (ex : Station Dumont-Durville française). Cependant, n’importe quel membre des Nations unies ou autre État invité par la totalité des signataires peut s’y joindre. Plusieurs États ont ainsi adhéré au traité depuis sa signature.

L’objectif principal du traité est de s’assurer dans l’intérêt de toute l’humanité que l’Antarctique continuera à être employé exclusivement à des fins pacifiques et ne deviendra ni le théâtre ni l’enjeu de différends internationaux.

Le traité fait provisoirement taire les revendications territoriales des signataires sur l’Antarctique. En aucun cas, le traité ne signifie la renonciation d’un État à ses droits ou revendications de souveraineté sur le continent. Seules les activités pacifiques sont autorisées en Antarctique. Le traité établit un cadre d’échange d’information, de personnel scientifique, d’observations et de données concernant les activités réalisées par les signataires sur le continent. Toute mesure de nature militaire et d’exploitation minière y est interdite. Ainsi, l’usage des bases à des fins militaires est prohibé ainsi que la réalisation d’essais nucléaires et d’enfouissement de déchets. Dans les années 60, la tentation « nucléaire » sur un continent isolé comme l’Antarctique était grande (!)

Il existe un système d’inspection ouvert à toutes les parties du traité. Les observateurs peuvent se rendre dans toute station ou tout lieu de l’Antarctique pour vérifier que les activités humaines sont menées conformément aux principes du traité sur l’Antarctique ; toutefois, cela n’inclut pas les zones de haute mer, non concernées par le traité, où les États sont autorisés à exercer leur autorité selon le droit international.

Les parties consultatives du Traité sur l’Antarctique se réunissent annuellement. Les réunions ont été bisannuelles de 1961 à 1991, elles sont depuis annuelles. La dernière a eu lieu en juin 2017 à Pékin, en Chine.

Source Wikipédia

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