31 juillet 1914 : assassinat de Jean Jaurès à Paris.

L’assassinat de Jean Jaurès a lieu le vendredi 31 juillet 1914 à 21 h 40, alors qu’il dîne rue Montmartre, dans le 2e arrondissement de Paris, non loin du siège de son journal, L’Humanité. Il est atteint par deux coups de feu. Le célèbre homme politique s’effondre, mortellement atteint.

Commis trois jours avant l’entrée de la France dans la Première Guerre mondiale, ce meurtre met un terme aux efforts désespérés que Jaurès avait entrepris depuis l’attentat de Sarajevo pour empêcher la déflagration militaire en Europe. Son objectif est de mobiliser l’ensemble des ouvriers et employés des futurs belligérants contre l’escalade militaire. Sa stratégie est un échec.

Sa mort précipite le ralliement de la majorité de la gauche française à l’Union sacrée, y compris beaucoup de socialistes et de syndicalistes qui refusaient jusque-là de soutenir la guerre.

En 1919, son assassin, Raoul Villain, est acquitté dans l’atmosphère victorieuse d’après- guerre.

Les cendres de Jaurès sont transférées au Panthéon en 1924. Les Français rendent ainsi hommage à celui qui avait anticipé le massacre. Son pacifisme, loin d’être une idée romantique prenait racine dans l’étude des guerres dites modernes : la mitrailleuse allait décimer plusieurs générations de paysans, d’ouvriers, d’employés et de jeunes, l’avenir des nations.

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