Le réacteur G1 est construit en 1955 et mis en service en 1956. Il entre en fonctionnement le 7 janvier 1956. Refroidi à l’air à la pression atmosphérique, il possède à l’origine une puissance thermique maximale de 30 mégawatts, augmentée par la suite jusqu’à 46 mégawatts.
Dès mai 1954, EDF et le CEA passent un accord pour ajouter à ce réacteur une installation de production d’électricité expérimentale devant servir de modèle pour de futur réacteurs électronucléaires.
La production d’électricité est lancée le 28 septembre 1956. Une première en Europe occidentale. Celle-ci est inférieure à la puissance nécessaire au refroidissement du réacteur, mais le chemin vers l’atome civil en France est tracé.
Mais le site de Marcoule illustre aussi les problématiques de démantèlement des installations nucléaires. Arrêté en 1968, La première phase de démantèlement a débuté en 1969. Elle a consisté à déposer l’ensemble des circuits externes, notamment celui de refroidissement, et à assurer le confinement des blocs réacteurs. Elle s’est achevée dans les années 80.
En 1996, le réacteur G1 est démantelé jusqu’au niveau 2, c’est-à-dire jusqu’au confinement du bâtiment du réacteur nucléaire. Le CEA étudie l’éventualité de démanteler G1 jusqu’au niveau 3 (démantèlement total). Selon le CEA, le démantèlement complet reprendrai en 2020 lorsque la radioactivité résiduelle aura décru et que le stockage des déchets sera possible, pour s’achever en 2035.