l’Armée populaire vietnamienne et le Front national de libération du Sud Viêt Nam occupent Saïgon où est mis en place un gouvernement provisoire, marquant la fin de la guerre du Viêt Nam.
La guerre du Vietnam est la suite de la guerre d’Indochine. A l’issue de la défaite de Dien Bien Phu en 1954, les belligérants signent les accords de Genève. Cet accord consacre le départ des Français du Vietnam et la division du Viêt Nam en deux, la limite étant le 17e parallèle : d’une part la République démocratique du Viêt Nam au nord, communiste, d’autre part le Centre et le Sud sous administration française. Des élections sont prévues en 1956 pour réunifier le pays.
En 1955, un coup d’État dans le Sud organisé par le président Diem, un fervent catholique, crée une république du Viêt Nam, soutenue financièrement puis militairement par les États-Unis (qui n’ont pas signé les accords de Genève). Ce soutien fait partie de la politique d’endiguement mené par les Etats-Unis visant à contenir l’expansion territoriale communiste.
La guerre du Viêt Nam se déroule de 1955 à 1975. De 1955 à 1968, l’Amérique envoie des conseillers militaires et mène une guerre secrète dans la région en utilisant la CIA.
La guerre américaine d’Indochine ne fut jamais déclarée. Aussi l’année exacte de son commencement prête-t-elle à débat. On a pris l’habitude d’en attribuer la paternité au président John F. Kennedy, qui à partir de 1961, y envoya plus de 15 000 conseillers militaires.
Ce n’est cependant qu’à partir de 1965 que les États-Unis interviennent massivement au Viêt Nam, après la résolution du golfe du Tonkin d’août 1964. La politique de contre-insurrection des États-Unis, accompagnée de bombardements massifs — notamment l’opération Rolling Thunder contre le territoire nord-vietnamien — échoue cependant à faire cesser la guérilla au Sud : l’offensive du Tết de 1968 confirme l’enlisement militaire du conflit vietnamien. Les opérations américaines contribuent au contraire à étendre les hostilités aux pays voisins : la guerre civile laotienne et la guerre civile cambodgienne deviennent des conflits annexes à la guerre du Viêt Nam.
Le conflit étant dans l’impasse et de plus en plus impopulaire dans l’opinion publique américaine, les accords de paix de Paris décident en 1973 du retrait militaire américain et la vietnamisation du conflit. En 1975, le Nord Viêt Nam réalise une offensive contre le Sud Viêt Nam et remporte la victoire (chute de Saïgon). Le pays, officiellement réunifié l’année suivante, devient la République socialiste du Viêt Nam. En même temps que le Viêt Nam, le Cambodge et le Laos deviennent eux aussi des pays communistes.
Les américains évacuent dans la panique leurs alliés sud-vietnamiens à partir du toit de leur ambassade.
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