La guerre américano-mexicaine (1846-1848) a opposé les États-Unis au Mexique. Elle est déclenchée lorsque le Congrès américain vote l’annexion du Texas en 1845.
La situation à la veille de la guerre est complexe : le Mexique s’étend depuis son indépendance de l’Espagne en 1821 sur les territoires du Sud-Ouest des États-Unis actuels (Californie, Utah, Nord de l’Arizona, Sud-Ouest du Wyoming et du Nouveau-Mexique). Le Mexique vient de perdre le Texas, qui, à la suite d’une révolte en 1836, s’est constitué en république indépendante, puis a été incorporé aux États-Unis en 1845.
Ces territoires sont de plus en plus colonisés par les marchands et pionniers américains, ce qui entraîne des tensions. A la suite d’un incident de frontière, les Etats-Unis déclarent la guerre à son voisin sous prétexte de protéger ses citoyens.
C’est surtout un moyen de consolider la conquête de l’ouest américains en contrôlant les territoires du sud qui menacent un pays coupé en deux entre les états de l’est et les états de l’ouest.
Cette guerre ne fait pas l’unanimité aux USA. Les Républicains et le nord sont contre, au même titre que les catholiques. Malgré des désaccords sur la moralité de cette guerre, La victoire renforça chez les Américains le sentiment de destinée manifeste de leur pays.
La victoire américaine est due à la faiblesse de l’armement et du commandement de l’armée mexicaine encore équipée de mousquet.
L’ironie du sort voulut qu’à peine un an après la perte du territoire, on trouva de l’or en Californie, l’or que le Mexique cherchait depuis le XVIe siècle.
Plus de 170 ans après, la frontière sud est toujours un épineux dossier de la politique américaine. Pour en comprendre certains tenants, je vous conseille la lecture de ces deux ouvrages…