Résumé
Il y a 15 ans, en fouillant dans son grenier, Pierre-Jean Amar retrouve une boîte contenant des plaques de verre des années 1910 à 1940. Ce sont les négatifs des photographies que son grand-père, Jules Beniaya (1877-1967), prenait en amateur. Il entreprit de scanner les 215 plaques et de les restaurer. Il découvrit des images superbes, bien exposées, bien cadrées. Il en choisit une soixantaine dignes d’être publiées.
Ces photographies d’Alger au début du XXe siècle dévoilent deux mondes : un monde extérieur sous la forme d’un portrait de ville, avec ses rues et son port, sa » modernité « , ses tramways et ses bateaux, sa mosquée (de jour et de nuit), sa plage et ses jardins, ses collines, son architecture et ses monuments ; un monde intérieur sous la forme d’un autoportrait de classe, celui d’une bourgeoisie épanouie, bien établie et sûre d’elle-même.Ces paysages, extérieurs et intérieurs, ne sont pas pour autant cloisonnés.
Qui étaient-ils, ces » personnages » dont on voit bien qu’ils se sentent à l’aise dans cette société coloniale ? Qu’avaient-ils en tête ? Qu’ont-ils fait de leur vie ? Attendri, érudit, Pierre-Jean Amar mène l’enquête dans ce beau livre unique en son genre.
Préface de Benjamin Stora.
Détails produit : broché, illustré, grand format.