Résumé
À l’heure des pires souffrances pour l’Ukraine, Philippe Delorme raconte à travers la figure de la plus franco-slave des reines, comment les liens entre Paris et Kiev datent du Moyen Âge. Qui connaît Anne de Kiev ? Qui veut la connaître ? Les chroniques slaves l’ignorent délibérément. Les archives françaises en parlent à peine. C’est que, si en 1051 elle épouse Henri, petit-fils d’Hugues Capet, héritier du trône, en 1054, trois ans plus tard, le christianisme se scinde en deux, l’Orient et l’Occident, l’Orthodoxie et le Catholicisme, divergent et s’anathémisent. Mais voilà, la fille de Iaroslav, grand prince de la Rus’ de Kiev, épouse en grande noce, à Reims, Henri Ier.
Et à cette date, les Églises sont encore unies, pour peu de temps. De kiévienne elle devient française. On dit Anne descendante de Philippe de Macédoine. Elle nommera Philippe, son premier enfant, un garçon qui régnera à la mort de son père, transmettant ainsi ce prénom à aux royautés occidentales. Il convenait de rendre toute sa dimension à cette reine d’exception. C’est ce que Philippe Delorme s’emploie à faire dans ce récit, mêlant la rigueur historique qui le caractérise à un sens littéraire aigu pour nous livrer ce qui ressemble à une épopée.
Historien et journaliste, spécialiste des familles souveraines, ancien grand reporter au magazine Point de Vue, Philippe Delorme est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages consacrés aux têtes couronnées. Il vit à Versailles.
Collection Lexio.
Détails produit : broché, poche.