Ce que la nature sait – La révolution combinatoire de la biologie et ses dangers

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Tout comme les travaux de Darwin, la révolution provoquée par la découverte de la double hélice, en 1953, tient à l’ordre de grandeur vertigineux des possibilités combinatoires. Le vivant que nous connaissons n’est qu’une infime partie de ce qui est concevable. Ces ADN qui n’existent pas, et qui pour beaucoup d’entre eux n’ont jamais existé, posent la question majeure de la rencontre fortuite de molécules artificielles avec l’existant. …

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Résumé

Tout comme les travaux de Darwin, la révolution provoquée par la découverte de la double hélice, en 1953, tient à l’ordre de grandeur vertigineux des possibilités combinatoires. Le vivant que nous connaissons n’est qu’une infime partie de ce qui est concevable. Ces ADN qui n’existent pas, et qui pour beaucoup d’entre eux n’ont jamais existé, posent la question majeure de la rencontre fortuite de molécules artificielles avec l’existant.
Cette problématique, unique dans l’histoire, interroge la notion de providence qui est en balance avec celle de précaution. Au-delà des religions, bien des scientifiques ont une vision providentielle du progrès technique. C’est le cas en biologie de synthèse lorsque des chercheurs procèdent à des  » essais pour voir « , mais la résilience de la nature n’a pas été façonnée pour réagir à des artefacts.
C’est une des raisons pour laquelle il est facile de la mutiler mais impossible de la refaire. Si la biologie est pertinente pour prendre soin du vivant existant, le blanc-seing que les chercheurs se donnent pour l’inventer est infondé. Et on peut postuler les risques qui ne tarderont plus à apparaître désormais, depuis que des jumelles génétiquement modifiées sont nées en catimini en Chine.

Mathématicien dans le domaine de l’analyse et des probabilités, Nicolas Bouleau est connu pour ses travaux en dimension infinie et pour sa théorie des erreurs dans les modèles complexes. Essayiste, il étudie la production de connaissance à travers la modélisation, l’art, les risques, l’économie financière. Il a enseigné la philosophie des sciences à l’université Paris-Est et à Sciences-Po. Il a reçu le prix Montyon de l’Académie des sciences.
Il est l’auteur de nombreuses publications, dont récemment Théorie des erreurs (2019), et Le mensonge de la finance. Les mathématiques, le signal-prix et la planète (Editions de l’Atelier, 2018).

Collection L’écologie en questions.

Détails produit : broché.

Caractéristiques

Poids 0.652 kg
Dimensions 15 × 21.8 cm
Date de parution

27/01/2021

Langue

français

Nombre de pages

600 pages

EAN13 ou ISBN

9782130826989

Éditeur

PUF - Presses Universitaires de France