Résumé
« Eminent historien du taoïsme, Franciscus Verellen nous livre ici la première grande étude de la haute religion de la Chine dans sa phase de formation. S’appuyant sur le vaste corpus de textes conservés dans le Canon taoïste, et en dialogue avec les écritures du bouddhisme, ce travail élève les recherches sur le taoïsme au rang de celles sur les autres grandes religions du monde. Avec une érudition hors pair, l’auteur nous révèle un univers passionnant de pratiques individuelles et collectives, physiques et mystiques, sans dogmatisme et ouvert aux femmes et hommes de tous les horizons ». Kristofer Schipper, membre de l’Académie royale néerlandaise des arts et des sciences
Parcourant huit siècles de l’histoire de la Chine, ce livre nous plonge dans la vision taoïste de l’humanité et de sa destinée. Les sources historiques du Moyen Age chinois dépeignent un monde englouti par le mal, où l’existence humaine est gagée dès la naissance et accablée davantage au cours de la vie par une accumulation de dettes, ici-bas et dans l’au-delà.
La propagation du bouddhisme vient bousculer la pensée chinoise sur les causes de la souffrance, la nature du mal et les visées de la rédemption. S’appuyant sur des textes de prière, des sermons liturgiques et des récits de témoignage, Franciscus Verellen conte comment sacrements taoïstes, pratiques de dévotion, rituels et exercices thérapeutiques agissaient sur le monde invisible pour surmonter l’angoisse liée à la perte, à la maladie, à la mort, et pour faire passer des ténèbres à la lumière l’ « homme intérieur » , affranchi, purifié, guéri.
Ouvrage de Franciscus Verellen – Traduction de Grégoire Espesset.
Collection Histoire.
Détails produit : livre broché.