Résumé
Le halo de mystère qui entoure au Moyen Age l’épée du chevalier répond à une mythologie ancienne dont se font écho les chansons de geste, les romans arthuriens et les sagas scandinaves, tout comme l’iconographie et l’archéologie. L’épée est certes un outil fonctionnel, une prouesse technique et un objet d’art, mais aussi un artefact animé qui, dégageant une force surnaturelle, rend le chevalier invincible.
Le combattant, le forgeron et les fées aimantes transmettant leurs épées sont au coeur de ce livre, qui explore les mentalités d’une époque révolue dont les récits continuent d’inspirer de nos jours l’heroic fantasy. L’épée est aussi le signe de la prépondérance sociale du chevalier et le symbole de la guerre dont il se réserve en exclusif l’exercice. Elle concrétise toutes les abstractions intellectuelles autour de l’usage de la violence légitime en société.
Spécialiste des pouvoirs et de l’aristocratie aux Xe-XIIIe siècles, Martin Aurell est professeur à l’Université de Poitiers, où il dirige le Centre d’études supérieures de civilisation médiévale. Il a écrit de nombreux ouvrages, dont notamment L’Empire des Plantagenêt (Perrin, 2003), La Légende du roi Arthur (Perrin, 2007) et Aliénor d’Aquitaine (Puf, 2020).
Détails produit : broché.