Résumé
Futile ou lourde de sens, aimée ou décriée, la mode vestimentaire marque les esprits, transforme les corps, suscite le désir, dicte les choix économiques et culturels. Outil de séduction et marqueur social, la parure est le lieu des consommations les moins raisonnées. Du port de la ceinture à Athènes aux accessoires de luxe, de la sandale antique à la chaussure médiévale, de la garde robe de Catherine d’Aragon à l’utopie esthétique nazie, Audrey Millet propose une histoire globale de la mode, entre enjeux économiques, esthétiques sociaux ou culturels.
Loin de la seule description, cette histoire de la mode et du luxe explique pour quelles raisons l’habillement, adulé ou décrié, neuf ou de seconde main, occupe une place aussi importante dans les imaginaires.
Audrey Millet est docteur en histoire et en lettres (Paris 8/Neuchâtel). Pour sa thèse, elle a reçu la mention spéciale du 18e Prix d’histoire François Bourdon, « Techniques, entreprises et société industrielle ». Chercheuse associée au laboratoire Institutions et dynamiques historiques de l’économie et de la société (CNRS), elle enseigne également à l’EHESS. Elle réside à Paris.
Détails produit : broché, illustré.