Résumé
En centrant les réflexions autour des notions de victime, de réparation, de mémoire, de réconciliation, de garantie de non- répétition, ce numéro invite à une relecture de l’an III (1794-1795) au prisme de la notion de « justice transitionnelle » . Ce volume propose de porter un nouveau regard sur la Terreur enrichi par les apports de la recherche récente. Il explore un moment-clé de la Révolution française, la Convention dite « thermidorienne » (juillet 1794 – octobre 1795), qui correspond à la sortie de « la Terreur » , telle qu’elle a été définie par les historiens.
Quelles sont alors les transformations de la justice d’exception ? Comment s’articule son fonctionnement avec les mesures politiques ou symboliques adoptées par la Convention pour sortir de l’an II, voire pour achever la Révolution ? Parallèlement aux représailles et à l’amnistie envers les acteurs de « la Terreur » , y-a-t-il eu une politique de « réparation » à l’endroit de ses « victimes » ? C’est un voyage dans la France de 1794 et 1795 qui projette quelques lumières sur les turbulences politiques de cette époque.
Sous la direction de Hervé Leuwers, Virginie Martin, Denis Salas.
Détails produit : broché, grand format.