Résumé
L’histoire de la communauté juive d’Irak s’étend sur une période de près de vingt-six siècles. C’est là, entre le Tigre et l’Euphrate, que s’établit l’antique peuplement juif de Babylone, vers 597 avant notre ère. Avec l’exil des habitants du royaume de Juda, le roi Nabuchodonosor déporta à Babylone près de 10 000 membres de l’élite de Jérusalem avec les trésors du Temple et du palais royal. Depuis lors, cette présence connut une remarquable expansion, donnant naissance, entre autres, au Talmud de Babylone, pièce maîtresse de la littérature rabbinique et encore étudié de nos jours.
Si les juifs d’Irak cultivèrent toujours l’aspiration messianique au « retour à Sion » , ils n’en produisirent pas moins une culture riche, mariant fi délité à la foi ancestrale et enracinement profond dans le pays, sa langue –l’arabe–, ses coutumes, ses paysages. En somme, un modèle assez rare de coexistence dans l’Histoire. Mais l’ère moderne, avec ses conflits et ses discriminations, mettra fin à ce judaïsme en Irak.
Désormais, ailleurs, en Israël, en Europe ou en Amérique, la mémoire et la vitalité de ce judaïsme immémorial se perpétuent avec ses héritiers.
Ouvrage de Esther Meir-Glitzenstein – Traduction de Jean-Luc Allouche.
Collection Histoire partagée
Détails produit : livre broché, grand format.