Résumé
Depuis la chute de Constantinople (le 29 mai 1453), les Turcs ne cessent de s’emparer des places fortes de la chrétienté. En 1571, après leur conquête de Chypre, le pape Pie V met sur pied la Sainte Ligue. Le 7 octobre, la flotte ottomane rencontre celle des chrétiens au large de Lépante. Sur les galères de la coalition ont pris place les capitaines Doria, Veniero et Colonna, le jeune Cervantès, futur auteur de Don Quichotte, et don Juan d’Autriche, demi-frère du roi d’Espagne et généralissime de la puissante flotte chrétienne. En face, le plus redoutable des corsaires barbaresques, Euldj Ali, à la tête de trois cents galères envoyées par le sultan Sélim II. On se met en ordre de bataille, on s’observe, puis c’est le choc impétueux, la mêlée confuse. On se bat avec l’énergie du désespoir. Les voix des forçats s’élèvent de la foule obscure : « Nous allons mourir ou nous acquerrons aujourd’hui notre liberté. »
Le refus de la Pologne, la mauvaise volonté du Portugal, l’hésitation de Philippe II d’Espagne mettent en difficulté la mise en place de la Sainte Ligue à l’heure où les Turcs viennent de déclarer la guerre à Venise. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée de La Bataille de Lépante, Henri Pigaillem nous invite à suivre l’une des plus fascinantes batailles navales. Pourquoi les Turcs, jusque-là invincibles sur mer, sont-ils incapables de repousser les forces chrétiennes ? Leur défaite à Lépante signifie-t-elle la fin de leur suprématie ? Pourquoi la bataille de Lépante est-elle devenue un mythe ? Autant de questions auxquelles l’analyse fouillée de l’auteur permet de répondre.
Le refus de la Pologne, la mauvaise volonté du Portugal, l’hésitation de Philippe II d’Espagne mettent en difficulté la mise en place de la Sainte Ligue à l’heure où les Turcs viennent de déclarer la guerre à Venise. Dans cette nouvelle édition revue et augmentée de La Bataille de Lépante, Henri Pigaillem nous invite à suivre l’une des plus fascinantes batailles navales. Pourquoi les Turcs, jusque-là invincibles sur mer, sont-ils incapables de repousser les forces chrétiennes ? Leur défaite à Lépante signifie-t-elle la fin de leur suprématie ? Pourquoi la bataille de Lépante est-elle devenue un mythe ? Autant de questions auxquelles l’analyse fouillée de l’auteur permet de répondre.
Couronné par l’Académie française, la Société des Gens de Lettres et la Fondation Cino del Duca, Henri PIGAILLEM est l’auteur de romans, d’essais et de biographies : Salamine et les guerres médiques (Economica), Blenheim 1704, le Prince Eugène et Marlborough contre la France (Economica), Les Médicis (Pygmalion), Anne de Bretagne (Pygmalion), La Splendeur des Borgia (Télémaque).
Collection Campagnes et stratégies militaires.
Détails produit : broché.