Résumé
L’égalité c’est bien, le vote c’est mieux ! En France, le femmes n’en obtiennent le droit qu’en 1944 ! Loin derrière d’autres pays, et après un siècle de combats. C’est cette révolution que raconte avec brio la grande spécialiste du féminisme hexagonal. Un livre à offrir un certain 8 mars… Les femmes, en France, n’ont pas reçu le droit de vote des mains d’un homme enfin éveillé et attentif à l’injustice de leur sort.
Elles l’ont gagné de haute lutte après cent ans de revendications. Elles l’ont arraché au législateur. L’ordonnance promulguée en 1944 a été l’aboutissement d’un mouvement sans cesse recommencé de contestation initié au milieu du xixe siècle. C’est l’histoire de cette ère de débats et de combats que dresse ici, d’une plume ardente et vivante, Anne-Sarah Moalic, la spécialiste incontestée de cette question cruciale qui constitue aussi bien une épopée militante.
Loin des images d’Epinal, recourant aux faits, aux portraits, aux archives, reprenant argument contre argument ce long cheminement, ce livre montre comment, face aux défenseurs d’un ordre inique assignant les femmes à un rôle secondaire, les pionnières de l’équité politique ont peu à peu structuré la conscience du féminisme. Passer derrière l’isoloir, glisser un bulletin dans l’urne, émarger les listes électorales : ces gestes devenus communs à toutes et à tous condensent une mémoire active qui détermine encore aujourd’hui la recherche de l’égalité réelle entre les sexes.
Une lecture passionnante et tonifiante.
Historienne, chercheur associée auprès de l’université de Caen, spécialiste de la question du vote des femmes en France, Anne-Sarah Bouglé-Moali intervient régulièrement dans les médias sur les questions liées à l’égalité des sexes.
Détails produit : livre broché.