Résumé
A l’heure où nos sociétés s’interrogent sur les enjeux de la visibilité des religions dans l’espace public, ce livre propose pour l’époque moderne une réflexion sur l’ensemble des manifestations extérieures des identités, cérémonies et pratiques religieuses dans l’espace urbain. Il interroge la pastorale, les pratiques et les récits qui en sont faits, sur le temps long et dans un croisement des disciplines pour souligner des évolutions, tout à la fois religieuses, juridiques, politiques ou culturelles.
Les rapports entre religieux et constructions d’identités urbaines soulignent l’affirmation d’une identité confessionnelle ou de référents que sont les reliques et rituels dans la pensée de la ville. Les conflits entre confessions ou internes aux confessions, tant pour les affrontements religieux du XVIe siècle que de la Révolution française, posent la question de la confessionnalisation mais aussi celle de la sécularisation de l’espace urbain.
Le statut du religieux est ainsi réinterrogé dans ses articulations avec le politique, le culturel, et dans sa place même au sein des sociétés. Ce livre propose ainsi une réflexion globale sur les formes, enjeux, remises en cause du visible à l’échelle européenne autour des questions de la place du religieux dans l’espace public, de l’intériorisation des pratiques et identités, des conflits confessionnels, de la contribution religieuse à l’histoire et à l’identité urbaines, de l’importance de la mémoire, du statut des minorités, de l’interprétation de la présence du religieux dans la société par les sciences humaines.
Ouvrage rédigé sous la direction de Elise Boillet et Gaël Rideau.
Collection Histoire.
Descriptif : broché, grand format.