Résumé
De l’exil de Napoléon, on croit tout savoir. Et on part du principe que, rendu à Sainte-Hélène, il était condamné à y mourir. En réalité, l’Empereur a longtemps pensé qu’il pourrait revenir et reprendre sa carrière là où il l’avait laissée. Il faut attendre 1818, soit trois ans avant sa mort, pour que les puissances européennes statuent sur son sort : il restera à Sainte-Hélène. Cette décision retire à Napoléon ses derniers espoirs. Commence une vie qu’il n’avait jamais expérimentée, celle, selon ses propres termes, d’un « homme et rien que cela ». C’est le récit de ces deux dernières années, quasiment jour par jour et heure par heure, que fait Michel Dancoisne-Martineau, le conservateur des Domaines français de l’île de Sainte-Hélène depuis 1987. Il dévoile un individu méconnu, qui dépense son temps et son énergie à la création et à l’aménagement d’un jardin, à la lecture, cette passion qui jamais ne l’avait quittée, à des promenades à cheval, à l’organisation et à la décoration de son intérieur, bref c’est un Napoléon pour ainsi dire « domestique », redevenu, pour la première fois depuis l’enfance, homme parmi les hommes, qui ne court plus ni après la gloire, ni après le pouvoir, que l’on découvre. Voici révélée la part la plus intime de l’homme le plus célèbre du XIXe siècle.
Michel Dancoisne-Martineau est Consul honoraire de France à Sainte-Hélène et conservateur des Domaines français de l’île, lesquels comprennent Longwood, la résidence de Napoléon. Il est également historien. Il a notamment été conservateur de l’exposition « Napoléon à Sainte-Hélène » qui s’est tenue en 2016 au Musée de l’armée de l’Hôtel des Invalides. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont un récit autobiographique salué par la presse : Je suis le gardien du tombeau vide (2017).
Détails produit : broché, grand format, 9791040402886, disponible sous 2 jours.