Résumé
Des mercenaires qui ravagent Carthage à la victoire finale de l’Armée rouge sur la Wehrmacht rendue possible par l’industrie américaine, de la Grande Muraille construite grâce au keno – la loterie chinoise – aux « guerres totales » du XXe siècle financées par des campagnes d’emprunt sans précédent – « l’emprunt de la Défense nationale » « l’emprunt des dernières cartouches »… –, l’argent, comme l’affirme l’expression populaire, constitue bien le « nerf de la guerre ». Il joue un rôle essentiel dans les conflits et décide parfois même de l’issue des batailles. « Pecunia nerbus belli » (« sans argent, pas de velléités de guerre ») avait prévenu Cicéron alors que la machine de guerre romaine, financée grâce aux trésors des pharaons, s’était imposée comme la plus puissante force militaire de l’Antiquité. Et pourtant, l’argent reste la face cachée de la guerre, et son rôle demeure presque toujours occulté. Premier essai consacré à ce grand oublié de l’histoire militaire, Le Nerf de la guerre vous fera découvrir les liaisons dangereuses, perverses mais essentielles, entre l’or et le sang.
Après des études à Turin, Gênes, Berkeley et Salzbourg, Alessandro Giraudo a travaillé à Turin, Milan, New York, Genève, Zurich, Amsterdam et Paris, où il est actuellement le Chief Economist du groupe international Tradition. Membre de la Société d’économie politique de Paris, il enseigne la « Finance des marchés et gestion des risques » et l’« Histoire économique de la finance » à l’Institut supérieur de gestion de Paris. Il est l’auteur de Mythes et légendes économiques (Economica), de Money Tales (Economica) et de Au temps des comptoirs (François Bourin Éditeur) avec Philippe Chalmin. Il a participé à la rédaction de Toute la Finance (Hervé Hutin, Eyrolles) et collabore à la publication annuelle du « Rapport Cyclope » (Economica).
Préface de Jacques Attali.
Collection Mémoires, essais, biographies.
Détails produit : broché.