Résumé
Ils sont talentueux, drôles et incisifs, ils sont tour à tour journalistes et poètes, ils débattent de philosophie avec Raphaël Enthoven, discutent cinéma avec Vincent Cassel, musique au côté de Matthieu Chedid. Ils s’appellent Arnaud, Fabrice, Philippe, Esther, Carole, Laurent, Balthazar… Ils sont atteints de troubles du spectre autistique – ils sont Le Papotin. C’est l’histoire d’une volonté, celle de Driss El Kesri, éducateur et fondateur du journal, soutenu par les psychiatres de l’hôpital de jour d’Antony, Gilles Roland-Manuel et Moise Assouline…
Trente ans plus tard, la vocation et la réussite de cette revue restent entières : offrir l’opportunité à ces jeunes de partir en voyage, rencontrer personnalités politiques et artistes, aller au cinéma, au théâtre, et révéler des plumes foisonnantes et singulières. Outre les textes poétiques des Papotins et leurs étonnantes interviews de personnalités comme Nicolas Sarkozy, Leïla Bekhti, ou encore Daniel Pennac, l’écrivaine Cécile Pivot et Driss El Kesri reviennent sur trente ans d’une drôle d’aventure : l’occasion de se remémorer les débuts, les joies, les moments de grâce, mais aussi les galères, l’incompréhension souvent, la difficulté de vivre dans la maladie.
Une histoire qui raconte en fi ligrane celle de l’évolution de l’intégration sociale, scolaire et professionnelle des personnes porteuses de handicap dans notre société.
Préface d’Olivier Nakache et Eric Tolédano.
Détails produit : broché.
Note du libraire : voici la présentation de ce journal sur leur page Facebook : « Journal atypique…Les rédacteurs du Papotin ont entre 15 et 55 ans. Certains ont obtenu la carte de presse. Ils font des interviews de gens qu’ils aiment : des musiciens, des comédiens, tous ces artistes qu’ils voient à la télévision ou qu’ils vont rencontrer sur leur lieu de travail. Ils écrivent des poèmes, des billets d’humeurs sur les souvenirs que leur laissent leurs visiteurs. Ils racontent des riens, papotent, flânent, font des merveilles avec les mots – et ce n’est pas rien pour ceux qu’on relègue d’habitude dans le silence. Fenêtre sur la ville, c’est le nom de l’association qui a permis au “Papotin” de voir le jour. Ce nom n’est pas anodin. C’est par la fenêtre qu’on regarde le monde, qu’on laisse passer l’air, qu’on respire. »