Résumé
Le compte à rebours
Parce qu’il est encore temps
À la fin du XXe siècle, nous pensions en avoir terminé avec la guerre. Non seulement elle est toujours là mais, de l’Ukraine au Moyen-Orient en passant par la péninsule coréenne et le détroit de Taïwan, le risque de guerre majeure – potentiellement nucléaire – n’a jamais été aussi grand.
Ingérences, subversions, cyberattaques, terrorisme : prenant des formes de plus en plus variables, souvent ambiguës, la guerre est devenue permanente. Elle est présente partout, tout le temps et peut frapper tout le monde. L’information, le droit, l’énergie, la santé, les réfugiés, comptent parmi ses nouveaux leviers.
C’est la fin de la naïveté et des illusions. De ce constat lucide et informé émerge la nécessité d’anticiper la guerre pour ne pas la subir. « Si tu veux la paix, prépare la guerre » : telle est la maxime qui appelle aujourd’hui un véritable réveil stratégique selon Jean-Baptiste Jeangène Vilmer.
Anatomie de la guerre contemporaine, cet essai est discuté et prolongé par une contribution inédite du chef d’état-major des Armées, le général Thierry Burkhard, et par les regards de quelques-uns des meilleurs spécialistes du sujet (Michel Goya, Béatrice Heuser, Olivier Schmitt et Alexandre Jubelin).
Le monde nous échappe. Les idées et les mots nous manquent pour le décrire et le transformer. Le compte à rebours est enclenché. Il ne dépend que de nous, et de notre intelligence collective, de rattraper le temps perdu. C’est à la refondation d’une culture politique qu’il est urgent de nous atteler.
Par sa forme originale, un grand essai suivi de rebonds et d’explorations, « Le Compte à rebours » s’adresse à un large public désireux de comprendre le monde d’aujourd’hui et d’inventer celui de demain, pour retrouver le chemin de l’émancipation individuelle et collective.
Docteur en science politique et en philosophie, chercheur et diplomate, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer a notamment été en poste au Centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS) du ministère des Affaires étrangères et a dirigé l’institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (IRSEM) au ministère des Armées.
Son essai est suivi de cinq « rebonds et explorations » :
« Être dans l’ère » par Michel Goya, colonel en retraite des troupes de marine et docteur en histoire contemporaine, créateur du blog « La Voie de l’épée » consacré aux questions stratégiques.
« Le Monde en 2029 » par Béatrice Heuser, titulaire de la chaire des Relations internationales à l’université de Glasgow, autrice de Penser la stratégie de l’Antiquité à nos jours (Picard, 2013).
« Guerre et économie au XXIe siècle » par Olivier Schmitt, professeur de science politique au Centre d’études sur la guerre de l’Université du Danemark du Sud.
« Le souci intermittent de la guerre » par Alexandre Jubelin, agrégé et docteur en histoire militaire de l’Université Paris-Sorbonne, producteur du podcast « Le Collimateur » sur les questions militaires et stratégiques.
« Dynamique de l’engagement » par le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des Armées.
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