Résumé
A travers la vie d’un joueur de bombarde, Le Sonneur des halles raconte au plus près la réalité des campagnes du Faouët entre 1865 et 1920. Une magnifique peinture de la société rurale bretonne. Par l’auteur de La Complainte de la grive. Fanch Lharidon naît en 1876, au hameau de Douar Mad, au Faouët. Sa jeunesse est bercée par les traditions, la proximité de la nature, la solidarité collective au rythme immuable des travaux des champs, des foires et des veillées.
Quand son vieux parrain lui lègue sa bombarde, Fanch se forme auprès de maîtres renommés, et devient le dépositaire d’une tradition séculaire. La musique des sonneurs de couple – bombarde et biniou – accompagne alors mariages, pardons et fêtes. Il découvre l’amour avec une » Parisienne « , initiée en retour aux mystères des légendes bretonnes. Mais celle-ci meurt en mettant au monde leur fils, et Fanch, fou de douleur, sombre dans l’alcool.
Le merveilleux sonneur n’est plus qu’une guenille spectrale. Les années passent. A l’annonce de la guerre de 1914, Fanch, exempté, voit son fils partir au front. Depuis la fin du siècle précédent, le paysage musical breton est bouleversé par l’arrivée d’un nouvel instrument : l’accordéon. A la fin des hostilités, Yves rapporte un exemplaire pour en jouer. Trahison de la pratique paternelle que Fanch s’est escrimé en vain à inculquer à son fils.
Mais, avant de mourir, il aura eu le temps de léguer sa passion au fils d’une amourette de jeunesse…
Ancien professeur de lettres à Lorient, Daniel Cario est un spécialiste de la culture traditionnelle bretonne. Il a notamment signé aux Presses de la Cité La Miaulemort, Les Coiffes rouges, Petite Korrig, Trois femmes en noir, Les Brumes de décembre et Une cité si tranquille.
Détails produit : broché, grand format.