Résumé
L’histoire commence au tournant du 20e siècle, avec le jeune H. G. Wells qui écrit et réécrit le conte fantastique qui est devenu son premier livre et qui a fait sensation dans le monde entier : THE TIME MACHINE. C’était une époque où de nombreuses forces convergeaient pour transformer la compréhension humaine du temps, tant philosophique que technologique : le télégraphe électrique, le chemin de fer à vapeur, la découverte de civilisations enfouies et la « perfection » des horloges.
James Gleick suit l’évolution du voyage dans le temps en tant qu’idée faisant partie de la culture contemporaine – de Marcel Proust à Doctor Who, de Jorge Luis Borges à Woody Allen. Il étudie les paradoxes de la boucle temporelle et examine la limite poreuse entre la fiction et la physique moderne. S’il y est effectivement question de science-fiction, l’auteur est beaucoup plus ambitieux. Il aborde par exemple la façon dont notre temporalité a été perçue et envisagée au cours des âges (ce n’est que très récemment que l’humanité se projette dans une trame historique, en particulier avec un futur).
Avec une pointe d’humour, l’auteur mêle les réflexions des philosophes à celles des scientifiques et des écrivains. Ce n’est pas fortuit : la notion de culture, visiblement centrale pour l’auteur, est particulièrement pertinente dans une discussion sur le temps, qui implique celle de mémoire, individuelle ou collective.
Ouvrage de James Gleick – Traduction de Richard Taillet.
Collection Plaisir des sciences.
Détails produit : broché, grand format.