Résumé
« Au cours de la première guerre mondiale l’Hydraviation légère eut un rôle essentiel dans la protection des côtes des alliés afin de préserver les infrastructures portuaires des tirs de torpilles depuis les sous-marins allemands. Au lendemain de ce conflit, la Marine perçut l’intérêt d’impartir à l’Hydraviation d’autres misions et si elle continua de s’équiper d’hydravions de reconnaissance, elle commanda également des hydrations torpilleurs.
Les hydravions Latham construits à Caudebec en Caux, furent affectés dès 1922 au Centre Aéronautique Marine de Cherbourg Chantereyne afin d’expérimentations en haute mer, notamment en matière de radiogoniométrie.
De telles avancées technologiques aboutirent à concevoir une liaison transatlantique avec des hydravions quadrimoteurs, qui n’eut jamais lieu du fait de la disparition du Latham47-2 le 18 juin 1928, dans l’Océan Arctique, lors d’une mission de sauvetage dirigée par l’illustre explorateur Roald Amundsen.
Cette disparition, conjuguée aux pressions exercées par le Ministère de l’Air et aux effets dévastateurs sur le plan économique de la crise de 1929, imposèrent une fusion absorption de la Société Latham par le groupe Amiot, sous le vocable de Société d’Emboutissage et de Constructions Mécaniques (SECM).
D’autres temps, d’autres destinées s’ouvraient à partir de 1932… »
Ouvrage de Philippe Busch.
Détails produit : Broché, grand format.