Résumé
La corruption institutionnalisée durant les trente années qui ont succédé à la Guerre du Liban est devenue une « culture ». La guerre a débouché sur l’accord de Taëf en 1989, qui régit les institutions actuelles du pays et érige le confessionnalisme politique en norme, ce que rejette aujourd’hui une partie de la population libanaise réclamant un Etat laïc. Quarante-cinq ans après le début des hostilités armées en 1975 et trente ans après leur fin en 1990, cet ouvrage offre une lumière nouvelle sur un conflit dont le besoin d’analyses renouvelées est dicté par l’urgence du présent.
Sous la direction de :
Dima de Clerk est historienne. Chargée de cours à l’American University of Beyrouth (AUB) et à l’Université Saint-Joseph (USJ) de Beyrouth, elle est chercheuse associée à l’institut français du Proche-Orient.
Roula Abi Habib Khoury est sociologue. Ancienne chef du département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Saint Joseph à Beyrouth, elle dirige actuellement le Centre d’études pour le Monde arabe moderne dans cette même université.
Carmen Hassoun Abou Jaoudé est politologue. Chargée de cours à l’USJ, à l’AUB et à l’université de Kaslik, elle est chercheuse associée au CEMAM de l’Université Saint-Joseph.