Résumé
Historiens et archéologues interrogent l’ensemble du processus de production, d’accumulation et de redistribution des grains dans lequel s’inscrivaient les pratiques de stockage au Moyen Age et à l’Epoque moderne. Dépôt saisonnier des fruits de la récolte, lié au cycle annuel de la consommation, ou formes de stockage plus durable, offrant la perspective d’un usage différé des produits de la terre : les dispositifs de mise en réserve des céréales, qui constituaient la base de l’alimentation dans les sociétés occidentales du passé, ainsi qu’un important levier de mobilisation et de circulation des richesses, représentent une dimension essentielle des économies anciennes.
Les contributions d’historiens et d’archéologues, spécialistes des époques médiévale et moderne, qui sont réunies dans cet ouvrage, s’attachent à l’ensemble du processus de production, d’accumulation et de redistribution des grains dans lequel s’inscrivaient les pratiques de stockage. Il y est tout à la fois question des techniques de conservation des céréales et des structures de dépôt, silos, granges, greniers ou entrepôts, des politiques et des réseaux d’approvisionnement, ainsi que des institutions sociales liées à la mise en réserve des fruits du labeur humain.
Cet ouvrage propose ainsi un premier panorama des problématiques et des connaissances relatives au stockage des céréales dans l’Occident médiéval et moderne.
Ouvrage de Michel Lauwers, Laurent Schneider.
Détails produit : broché, grand format.