Résumé
Nous sommes en février 1959. Le chalutier Máfur vient de terminer sa campagne de pêche au large de Terre-Neuve-et-Labrador. Les cales sont chargées de sébastes et les trente-deux marins présents à bord pensent déjà à rentrer au port, à Reykjavik, lorsque la météo change brutalement. La température chute, les vents se déchaînent. Les vagues déferlent impitoyablement sur le bateau, et bientôt tout est pris sous une épaisse couche de glace.
Cette gangue devenant de plus en plus lourde — sur le bastingage, les flancs, la passerelle — le chalutier risque d’être entraîné vers le fond. Il faut dégager le pont à tout prix, et tous les hommes savent alors qu’ils sont engagés dans une course contre la montre qui est aussi une bataille de vie ou de mort. Le roman haletant d’Einar Kárason nous plonge littéralement dans les eaux gelées de la mer du Labrador.
Son récit d’un réalisme vertigineux fait ressentir la lutte contre les vagues au-delà de l’épuisement, et l’on partage la fureur de vivre de ces hommes menacés par les forces déchaînées de la nature comme si l’on se trouvait à bord… Un tour de force, un livre d’aventures et un grand roman maritime à la fois.
Einar Karason, né en 1955, est un des écrivains les plus populaires dans son pays. Après La Sagesse des fous (Editions du Seuil, 2000), Oiseaux de tempête est le deuxième de ses romans à être traduit en langue française. Eric Boury traduit notamment l’oeuvre d’Arnaldur Indridason, d’Ami Thorarinsson et de Sjon. En 2016, il a été récompensé par la SGDL pour sa traduction de D’ailleurs, les poissons n’ont pas de pieds, par Jon Kalman Stefansson.
Collection En lettres d’ancre.
Détails produit : livre broché, grand format.