Résumé
Les migrations internationales contribuent à définir l’Etat et ses formes de citoyenneté. Elles modifient les relations professionnelles, transforment les espaces géographiques et jouent un rôle fondamental dans les expressions artistiques. Par effet miroir, les pratiques des migrants sont, elles aussi, tributaires des contraintes et opportunités qu’ils rencontrent dans les espaces qu’ils traversent, sinon investissent.
De l’Europe au continent américain en passant par l’Afrique, ce livre illustre la façon dont les études migratoires permettent d’éclairer les sociétés contemporaines, depuis leur construction politique jusqu’aux multiples échelles servant à l’analyse des pratiques sociales quotidiennes. Prises ensemble, elles initient un dialogue nécessaire entre spécialistes des migrations et des sciences sociales.
En d’autres termes, penser les migrations est « un moyen de penser la société », au-delà de la question du contrôle des frontières par les Etats, à laquelle elles sont trop souvent réduites.
Thomas Lacroix est géographe, directeur de recherche au CNRS, membre de la Maison Française d’Oxford (USR 3129) et chercheur associé à MIGRINTER (CNRS — UMR 7301). Fathallah Daghmi est docteur en sciences de l’information et de la communication, maître de conférences à l’Université de Poitiers et membre de MIGRINTER (CNRS — UMR 7301). Françoise Dureau est géographe et démographe, directrice de recherche honoraire, et membre du laboratoire MIGRINTER (CNRS — UMR 7301).
Nelly Robin est géographe, chercheure au CEPED (UMR 196, IRD-Université Paris Descartes) et hébergée à MIGRINTER (CNRS — UMR 7301). Yann Scioldo-Zürcher est historien, chargé de recherche au CNRS, membre du Centre de recherches historiques (UMR 8558) de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESSParis), et associé au département des Langues de l’Université de Tel Aviv.
Collection Migrations.
Détails produit : broché.