Résumé
Et si l’exercice du pouvoir ne tenait qu’à un poil ?
Rappel de notre animalité, la pilosité obéit depuis toujours à des codes puissants et dessine – bien au-delà de la cosmétique – de véritables hiérarchies sociales. Cheveux courts ou longs, calvitie, joues glabres ou barbues sont autant de modèles de gouvernement ou de subversion de l’ordre social. La pilosité est donc affaire de pouvoir mais sa signification varie d’une époque à l’autre. Le modèle glabre d’Auguste, les variations pileuses des empereurs romains, l’instauration d’un Christ barbu, la chevelure féminine, les cheveux longs des rois francs ou la barbe « fleurie » de Charlemagne en disent long sur la question de l’autorité et notre perception de celles et ceux qui l’incarnent.
La trichologie – l’étude de la pilosité – montre que cheveux et barbes sont d’essence politique et que l’histoire s’écrit aussi au fil du rasoir.
Détails produit : livre broché.
Sommaire :
I. Hellénisme, romanité, coutumes « barbares » et christianisation
II. L’Empereur glabre : Le modèle d’Auguste et de Trajan
III. Du foisonnement pileux des Antonins au poil ras des tétrarques
IV. La pilosité des « mauvais » empereurs
V. Glabre ou barbu : l’alternance de modèles antinomiques
VI. Calvities et barbes philosophiques
VII. La naissance de la tonsure monastique
VIII. Quand le Christ devint un barbu aux cheveux longs
IX. La chevelure féminine comme attribut de pouvoir
X. Les cheveux longs des rois mérovingiens
XI. Charlemagne : le mythe de la « barbe fleurie »
XII. L’alternance des modèles pileux
XIII. Pas jupitérien, augustéen !
XIV. Une trichologie politique