Résumé
Le biographe et documentariste Bertrand Tessier fait revivre le destin iconoclaste et tragique de Steve McQueen, acteur devenu icône, dont novembre 2020 marquera le 40e anniversaire de la disparition. Steve McQueen a mené sa vie comme il pilotait ses bolides : à tombeau ouvert. Sa mort, le 7 novembre 1980, a mis fin à une course-poursuite de cinquante années qui l’avait conduit au sommet de Hollywood.
De la série Au nom de la loi à Papillon, en passant par La Grande Evasion, L’Affaire Thomas Crown et Bullitt, il a imposé son charme ravageur et sa décontraction naturelle, qui lui valurent le surnom de » King of Cool « . Mais la star aux yeux d’azur cachait un être destructeur et autodestructeur, égocentrique et paranoïaque, rebelle et incontrôlable, qui ne pensait qu’à se perdre dans ses addictions à la drogue, à l’alcool, au sexe.
Que fuyait-il, sinon une enfance fracassée ? Abandonné par son père, mal-aimé par sa mère, Steve McQueen a flirté avec la délinquance. Formé à l’école de la rue, cet individualiste forcené n’a pu compter que sur lui-même pour percer dans un monde dont il ignorait les codes, sans cesser de défier l’ordre établi. Quarante ans après, son insolente liberté continue de fasciner. Un mythe auquel Bertrand Tessier rend hommage dans cette enquête, dévoilant l’homme dans sa complexité, ses paradoxes, sa vérité.
Né à Nantes en 1960, Bertrand Tessier est journaliste, auteur et réalisateur. Il collabore à Paris Match et Gala. Auteur de documentaires diffusées sur France 2 et France 5, il a publié Bernard Giraudeau, le baroudeur romantique, La Dernière Nuit de Claude François, Grace, la princesse déracinée (L’Archipel, 2011 à 2014), ainsi que des biographies de Jean-Paul Belmondo (Archipoche, 2010), d’Alain Delon et Romy Schneider (Archipoche, 2012), de Jean-Pierre Melville (Fayard, 2017) et plus récemment de Judy Garland (L’Archipel, 2019).
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