Résumé
Comme souvent dans les récits de David Grann, un homme est dévoré par son idéal. Ce personnage d’un autre temps sorti tout droit d’un film de Werner Herzog, se nomme Henry Worsley. The White Darkness raconte son extraordinaire histoire. Celle d’un militaire britannique fasciné par l’exemple d’Ernest Shackleton (1874-1922) et par ses expéditions polaires ; un homme excentrique, généreux, d’une volonté exceptionnelle, qui réussira ce que Shackleton avait raté un siècle plus tôt : relier à pied une extrémité du continent à l’autre.
Une fois à la retraite, il tentera d’aller encore plus loin en traversant l’Antarctique seul, sans assistance. Il abandonne tout près du but, dans un état de santé tel qu’il meurt quelques heures après son sauvetage. Edifiant destin d’un homme perdu par une quête d’impossible, qui n’est pas sans rappeler Percy Fawcett, autre explorateur guidé par une obsession, dont David Grann avait conté l’histoire dans La Cité perdue de Z.
« Tout le monde a son Antarctique’, a écrit Thomas Pynchon, rien n’est moins vrai dans ce récit magnifique qu’on ne peut lâcher avant de l’avoir accompagné à son terme.
Né en 1967 à New York, David Grann est depuis 2003 journaliste au New Yorker. Salué par ses pairs, il fut finaliste du prestigieux National Magazine Awards en 2010. Il est l’auteur de plusieurs reportages tous publiés par les éditions Allia : Un crime parfait (2009), Le Caméléon (2009), Trial by Fire (2010), Chronique d’un meurtre annoncé (2013) et The Yankee Comandante (2015) et rassemblé dans Le Diable et Sherlock Holmes paru aux Editions du sous-sol.
Il est aussi l’auteur de La Cité perdue de Z (Points) et de La note américaine (Pocket).
Traduction de Johan-Frédérik Hel Guedj.
Détails produit : récit, broché, quelques illustrations NB.