Résumé
Une lecture de l’Orient ancien d’après la documentation archéologique de 10000 avant notre ère à la mort d’Alexandre, entreprise sur une immense zone géographique, d’Istanbul aux rives de l’Indus et du Caucase au Golfe jusqu’à la frontière de l’Egypte. Sur les terres d’Orient, l’humanité a parcouru un long chemin. Elle a essayé toutes les formules, du village à la ville, de la cité-Etat à l’Etat territorial, des Etats nationaux à l’Empire universel.
Les populations d’Orient se sédentarisèrent progressivement, maitrisèrent les plantes et les animaux, puis les techniques d’irrigation, la métallurgie, l’art de construire. Certaines sociétés s’organisèrent peu à peu selon un système de chefferies, d’abord assez simples puis de plus en plus complexes, en un tissu serré de relations sociales garantes de leur survie. A la fin du IVe millénaire, des villes virent le jour.
Certaines régions accédèrent à un mode de vie urbain qui allait marquer le monde. Au sein de ces villes se constituèrent des entités politiques d’abord centrées sur un petit territoire. Assez brutalement, durant le troisième quart du IIIe millénaire, un système nouveau fit son apparition, celui de l’Etat territorial, qui cessa d’être fondé sur une ethnie ou un système de parenté et de redistribution, pour se structurer autour d’un chef politique, d’un pouvoir centralisé et d’une bureaucratie.
Depuis le XIXe siècle, les archéologues de tous les pays du monde creusent la terre et le sable dans des paysages variés, des déserts, des montagnes, des plateaux et des rivages maritimes, et mettent au jour de nombreuses civilisations, des plus modestes aux plus célèbres. Cette nouvelle édition a été revue et augmentée pour tenir compte des dernières recherches.
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