Verdun 1916 : la guerre de mouvement dans un mouchoir de poche

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Parmi toutes les batailles de la Grande Guerre, Verdun fait figure d’exception. Non à cause des pertes, objet de tous les fantasmes, ni du nombre d’obus tirés, de tactiques nouvelles et de mille autres superlatifs – elle n’est ni plus « violente » ni plus meurtrière que d’autres -, mais en raison de l’intensité du feu de l’artillerie, de la concentration massive d’hommes et de l’accumulation des moyens matériels. …

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Résumé

Parmi toutes les batailles de la Grande Guerre, Verdun fait figure d’exception. Non à cause des pertes, objet de tous les fantasmes, ni du nombre d’obus tirés, de tactiques nouvelles et de mille autres superlatifs – elle n’est ni plus « violente » ni plus meurtrière que d’autres -, mais en raison de l’intensité du feu de l’artillerie, de la concentration massive d’hommes et de l’accumulation des moyens matériels. De ce point de vue, elle rassemble déjà toutes les caractéristiques de l’hyperbataille. Emblématique de la guerre de tranchées, immobile, elle est pourtant en mouvement incessant sur terre et dans les airs. Longue – trois cents jours, de février à décembre 1916 -, discrète dans ses dimensions spatiales, colossale dans les moyens matériels mobilisés pour détruire la nature et tuer les hommes, cette bataille à somme nulle au plan militaire est un géant mémoriel : une vraie métaphore de la guerre pour les Français tant dans le duel franco-allemand, dont elle est le symbole, que dans la cinématique de l’offensive.

Verdun mérite son histoire intégrale dépoussiérée, rajeunie et démythifiée, connectée à l’histoire politique, sociale, économique, technique, culturelle, mais avec ses spécificités qui tiennent à la structure des armées, à leur finalité opérationnelle, aux relations intramilitaires. Ce troisième opus de la collection « Champs de bataille » l’aborde à hauteur d’hommes, de la vision du caporal à celle du général, des tranchées aux états-majors, sans être une transcription de récits et sans opposer une histoire par le bas, celle des soldats et officiers qui se battent, souffrent, meurent, à une histoire par le haut, celle des généraux et des décideurs. L’une n’existe pas sans l’autre.

Michaël Bourlet a servi dans l’armée de terre en qualité d’officier et d’historien de 1998 à 2018. Agrégé et docteur en histoire de Paris- Sorbonne, il enseigne désormais l’histoire et la géographie au lycée. Il a publié La Belgique et la Grande Guerre, en 2012, Petites patries dans la Grande Guerre, avec Yann Lagadec et Erwan Le Gall, en 2013, et L’Armée américaine dans la Grande Guerre, en 2017.

Collection(s) : Champs de bataille

Détails produit : broché, grand format, 9782262094454, disponible sous 48 heures.

Caractéristiques

Poids 0.548 kg
Dimensions 16 × 22 cm
Date de parution

06/04/2023

Langue

français

Nombre de pages

381 pages

EAN13 ou ISBN

9782262094454

Éditeur

Perrin